Pierre Alexandre Collomb sj, jeune jésuite, nous partage sa relecture de la première journée du rassemblement.
« Contre vents et marée,
Se frotter aux orages,
La vie comme un voyage où risquer c’est aimer »
Des orages, cette journée en a été remplie. On s’y est frotté et frotté encore. Les pieds trempés, le corps endolori par une virée aux calanques et une nuit trop courte. Le programme qui se transforme sous l’assaut des ondées. Je le vois, je ne suis pas seul à râler, d’autres adultes comme moi maugréent. Pas de déambulations à cause des précipitations !
Pour patienter, un orchestre improvisé s’est mis à jouer des tubes du MEJ. Et j’ai regardé le visage des jeunes. Pas de lassitude ou d’impatience, juste cette joie simple de danser et chanter sur la musique qu’ils aiment. Être présent à l’instant.
Le matin nous avions évoqué le texte du Principe et fondement en vue de changer de perspective. Et bouillonnant sous cette halle trop froide, c’est ce qu’il m’est arrivé ! Apprendre à regarder le monde avec les yeux de ces jeunes. Cesser de comptabiliser les bévues ou d’anticiper les catastrophes pour goûter ce qu’il nous était donné de vivre. Et choisir la joie.
